jeudi 11 décembre 2008

C'était en août dernier

Tout a commencé par une petite larme à l'écoute de la publicité d'Uniprix où la charmante pharmacienne téléphone au vieux monsieur chez-lui pour s'assurer qu'il sait comment prendre ses médicaments.

Puis je me suis mise à suivre le même horaire que bébé-Rona et les deux siestes sont devenues essentielles à ma survie.

Ensuite, ont débuté des négociations serrées sur les changements de couche de bébé-Rona, étant prête à promettre à peu près n'importe quoi pour me sauver des haut-le-coeur qu'ils entraînaient.

Mais lorsqu'une irrépressible envie de guimauve sur le feu m'a fait courir au supermarché pour ensuite tenter l'expérience des guimauves grillées sur le rond de ma cuisinière, j'ai comme eu un sérieux doute.

Une petite visite au Dollorama et un petit pipi plus tard ont confirmé mon doute: bébé Rona va être grand frère!

Quoi de mieux pour combler le temps libre laissé par la diminution des travaux de rénovations (à noter que je n'ai pas écrit fin des travaux...une nuance significative) que d'ajouter un membre à la famille...19 mois après la venue du premier bébé de la lignée Rona.

samedi 14 juin 2008

Le retour...première partie


La famille Rona est de retour. Sur le web...et au pays! En effet, bébé Rona sous un bras et les 22 malles d'effets personnels nécessaire à sa survie hors de notre petit confort de banlieue sous l'autre, nous sommes allés nous faire voir sur la côte d'Azur en France et du côté de la Ligurie et la Toscane, en Italie. Le voyage s'est somme toutes très bien déroulé si on tient compte du facteur badluck qui sévit sur notre famille. Partir en voyage avec un bébé, c'était s'exposer à la puissance mille à de potentiels malheurs. Qu'à cela ne tienne, défiant le destin nous sommes partis quand même, en omettant volontairement de réserver les endroits où nous allions dormir en Italie, ajoutant ainsi un peu de défi à notre périple. Malgré tout, les seules fois où des larmes de découragement sont venues tout près sont:

- Lorsqu'à 6h00 am, le matin de notre arrivée, avec une très longue journée derrière, une aussi longue devant et pas de sommeil dans le corps, la compagnie de location de voiture nous a annoncé qu'il n'y avait plus de siège d'auto disponible pour bébé ce qui a impliqué l'achat du dit siège (et aussi une dizaine de km pour se rendre au magasin avec bébé-Rona sur mes genoux, tout en étant pointés du doigt par des français qui visiblement jugeaient notre perception d'un siège d'auto sécuritaire).

- La nuit suivant notre arrivée, alors que la première dent de bébé Rona a choisi un tout petit vulnérable, victime du décalage horaire et en très grand manque de sommeil pour se révéler au grand jour.

- La fois où j'ai jugé que c'était une bonne idée pour moi de faire profiter la France de mes talents de conductrice automobile. Une banale intersection prise du mauvais sens et voilà, je me suis retrouvée à grimper dans des chemins plus étroits que la voiture que je conduisais, des rues tellement pentues que la toute petite équipe d'abdominaux qu'il me reste post-grossesse n'était pas assez énergique pour me permettre de me redresser dans la voiture et ainsi voir vers quoi je roulais. Lorsqu'enfin la route s'est mise à redescendre (toujours aussi abruptement), ce ne fut que pour quelques mètres puisqu'elle débouchait dans un cul-de-sac qui se trouvait à être la terrasse d'un bar chic. Je devais donc refaire le chemin inverse. Au moment de reculer, j'ai réalisé que je ne savais pas comment placer le bras de vitesse en position reculons (fallait actionner un bouton en même temps qu'on enclenchait le bras de vitesse...pourquoi!!??). Après avoir avancé plusieurs petits coups (pensant chaque fois que j'avais finalement trouvé le reculons, mais non, c'était toujours la première vitesse) et juste avant de percuter un charmant jeune couple stoïque devant le beau spectacle que je leur offrais, je me suis finalement résigné à demander de l'aide. Une belle leçon d'humilité que de devoir se faire expliquer comment reculer et de s'exécuter en remontant une pente d'environ 35 degré, sous le regard ahuri d'un public qui sirote son Ricard.

mardi 12 février 2008

Grande réno-spective 2007: Histoire de fenêtres

Résumé des épisodes précédents: Après une année et demi à tenter de se sortir des travaux et enfin passer du bon temps avec leur poupon tout neuf, les malheurs continuent de s'acharner sur notre sympathique couple de jeunes trentenaires, les condamnant à la rénovation éternelle.

La scène se passe dans la salle de bain pendant un brossage de dents matinal.

Julie: Ah oui, j'ai oublié de te dire hier, as-tu remarqué la fenêtre du bureau au rez-de-chaussé?
Sébastien: Oui, je sais, le panneau central est craqué depuis deux mois pour je ne sais trop quelle raison.
Julie: Ouain, mais moi je te parle du panneau de droite
Sébastien: ??
Julie: Y'a comme un gros trou au centre et une belle étoile autour du trou...un peu comme dans le pare-brise de notre voiture depuis la fois où tu avais failli rentrer dans une chaîne qui barrait l'accès à un stationnement, que tu avais freiné sec et que le 2x4 qui habite dans la voiture depuis 2 mois était venu embrasser le pare-brise.
Sébastien: Ah bon
Julie: Comme tu dis!
Sébastien: Bon, eh bien tu rajouteras sur notre liste infinie de travaux à refaire: appeler Martin.

(À noter que tous les gars qui ont fait les travaux chez-nous sont devenus des intimes...on les a vus souvent! Le fameux Martin, c'est le gars des fenêtre...et comme il a eu le contrat de remplacements des fenêtres de toute la rue après nous, il nous aime beaucoup!)

Discussion matinale sur un fond de banalité comme il s'en passe souvent dans cette maison. Il est presque devenu impossible de provoquer une réaction autre que tiède à ce genre de déclaration. Les sentiments ne sont plus en jeux, nous avons lâché prise. Nous sommes visiblement victimes de phénomènes inexpliqués. Nous n'avons été témoins d'aucun coup porté à la fenêtre, jamais entendu de bruit d'une roche qui aurait été lancée, ni de coup de feu...pourtant, à deux moments distincts l'un de l'autre, la fenêtre a vraisemblablement subi un choc.

Nous avons tenté de trouver des pistes de réponses, mais aucune des thèses proposées soient: acte terroriste, vandalisme, auto-mutilation, implosion et réchauffement de la planète n'ont pleinement réussi à expliquer ce qu'on appelle depuis ce jour: l'obscur mystère de la fenêtre. Faut voir le bon côté des choses, si après avoir dépensé plusieurs milliers de dollars en fenêtres, la compagnie nous avait offert une salière-poivrière à leur effigie, maintenant qu'on risque de mettre quelques centaines de dollars pour en réparer une, nous allons peut-être nous voir offrir le porte cure-dents assorti!

mercredi 23 janvier 2008

À la demande générale...

Je ne souhaite pas en faire un enfant vedette, mais je suis quand même soucieuse de satisfaire mon public. Donc à la demande générale: Bébé-Rona! Évidemment, le sujet est adorable...mais pour la qualité des photos, le crédit va à mon amie Lysanne.






vendredi 18 janvier 2008

Grande réno-spective 2007: Qui a assasiné mon Dell?

LES FAITS

Quand la confiance règne
De mai 2006 à janvier 2007
Le laptop est au coeur de la vie de Julie et Sébastien. Ils y abandonnent aveuglément leurs projets les plus chers. Lui y fait tous les plans des rénovations sur un petit logiciel 3D et calcule tout ce qui est calculable à coups de spreadsheet excel. Elle y analyse toutes ses données de doc, fait ses statistiques et a même débuté la rédaction de sa thèse. Évidemment, malgré de mauvaises expériences dans le passé, les backup se font rares. Mais ils ont confiance en M. Dell, celui qui est pratiquement devenu la troisième personne du couple. Et puis, ne dit on pas que la foudre ne frappe jamais deux fois au même endroit?

Le souper au restaurant
15 janvier 2007
17h45: Julie rentre du travail et doit se dépêcher car Sébastien lui a donné rendez-vous au restaurant. Elle court au 2e déposer son sac de travail près de l'escalier, redescend et ressort aussitôt.

21h30: Le couple rassasié rentre à la maison. Le laptop gît au bas de l'escalier, fort mal en point.

L'AUTOPSIE
L'autopsie fut pratiquée simultanément par Sébastien et Julie. En constatant les fissures au centre de l'écran et son refus de coopérer quand on appuyait sur le bouton power, les conclusions ont été rapides à tirer. Le laptop avait gambadé de marches en marches et son atterrissage au sol, quelques 8 pieds et demi plus tard, avait signé son passage vers le repos éternel.

Encore aujourd'hui les circonstances précises du décès sont difficiles à expliquer. Je suis convaincue que même les plus grands experts en reconstruction de scènes de crime auraient de la difficultés à comprendre ce qui s'est passé. Le sac de travail était à l'endroit exact où il avait été déposé. Il n'y avait pas de signe d'infraction, pas d'empreintes, rien. Et bien sûr, le reste du sac était intact. Intervention divine, voisins mal intentionnés, mini-ouragan causant des dommages très localisés? Impossible de le dire. Quoiqu'il en soit, les tentatives de réanimation de l'objet, le magasinage d'un nouveau laptop et surtout la reprise de certains travaux informatiques ont dû nous éloigner des activités de rénovation pour un bon moment!

vendredi 11 janvier 2008

Grande réno-spective 2007: introduction

Déjà une nouvelle année qui commence et c'est avec un brin de nostalgie que j'ai jeté les vieux restants de tourtières ce matin, que j'ai mis de côté les cadeaux que je compte re-gifter et que j'ai réalisé que bébé-rona n'est déjà plus un modèle de l'année. Avec la nouvelle année vient donc l'heure des bilans et qui dit bilan dit: grande réno-spective 2007. Si l'année 2006 pouvait se résumer par le terme construction, la 2007 serait celle de la démolition. En effet, si le dieu de la rénovation existe, il s'est particulièrement acharné sur nous cette année. Alors que d'un côté on tentait tant bien que mal de terminer la construction, de l'autre, certains travaux déjà accomplis ont été à refaire ou certains objets ont été victimes d'accidents de chantier. Notre cadence, déjà passablement ralentie étant donné un certain surdosage de rénovations ces derniers mois, est carrément passée en marche arrière à plusieurs reprises.

Ce qui est angoissant à ce point, c'est que si la destruction continue à suivre ce rythme, l'aboutissement des travaux demeurera utopique. Nous serons condamnés à la rénovation à perpétuité, à sans cesse rebâtir cette maison qui ne verra jamais sa fin et à déambuler chez Rona jours après jours! D'ailleurs je soupçonne un complot des hauts dirigeants de chez Rona qui viennent saboter notre projet périodiquement afin de ne pas perdre leur vache à lait.

(Note à moi-même: Si je dois être condamné à la rénovation à vie, je dois absolument développer ma capacité à jouer la comédie afin de dissiper le malaise lorsque je réponds avec un faux sourire et deux trois mots bafouillés inintelligiblement mais contenant toujours le classique ''ça avance'' à la question: Pis??? la maison?)

Le point positif de ces expériences est que nous avons réussi à développer un détachement impressionnant face à tout ça et de constater un nouveau bris ou un échec de plus est presque devenu banal. Je vous propose donc pour les prochains jours une petite réno-spective dans le désordre des malédictions de 2007.

D'ici là, l'équipe de Comme chez Rona (i.e. moi) souhaite à tous les lecteurs qui ont été assez patients pour attendre un nouveau billet de ma part (i.e. à peu près juste les membres de ma famille) une super année 2008 remplie de belles choses.

dimanche 18 novembre 2007

Le petit roi du chantier

J'ai été pas mal silencieuse ces derniers temps. Pourtant notre bébé-Rona est un grand dormeur ce qui théoriquement aurait dû me laisser plein de temps pour vous raconter mes aventures de rénovation accumulées depuis trop longtemps. Pourquoi donc malgré toutes ces heures de siestes je réussis à souffrir quand même du syndrome de la nouvelle maman à la coiffure négligée, qui ne se maquille qu'approximativement et que les matins où elle ne sort pas, considère le t-shirt et le pantalon de pyjama comme étant des items mode tout à fait adéquats pour passer la journée? Eh bien c'est que pour que notre fiston daigne se laisser aller au sommeil des heures durant, toutes les conditions gagnantes devaient être réunies. En fait, jusqu'à tout récemment, je croyais avoir mis au monde un bébé des années 80. Pas qu'il ait le toupet griché, porte des leggings ou trippe sur le fluo, non... Mais être né dans les années 80, Émile aurait dormi sur le ventre comme le suggéraient tous les médecins à l'époque et il aurait fait ses nuits en un temps record! Seulement son altesse Émile ne tolérait pas d'être couché sur le dos alors dès que sa colonne touchait une surface autre que des bras humains, c'était son "cue", il explosait instantanément. En fait, sa position de prédilection pour le sommeil de nuit, (et seule et unique position dans laquelle je pouvais accumuler un peu de sommeil moi-même) était sur le ventre, couché sur moi, peau à peau de préférence! Dans la journée, un petit peu plus conciliant le Monsieur, il acceptait de s'abandonner au pays des rêves des heures et des heures, mais dans mes bras seulement. Quand je daignais le déposer sur le dos, mon petit boss ne manquait pas de me faire comprendre les règles du jeu. Bref, je me suis développé des bras plus musclés qu'Arnold dans ses bonnes années et j'ai acquis des habiletés jusqu'à maintenant impossible à imaginer en vaquant à TOUTES mes occupations de la journée chargée d'un 10 livres de petit bonhomme. Il faut voir comment je réussis à enfiler une paire de pantalon avec mon capricieux dans les bras, c'est digne d'une performance de la meilleure des contorsionnistes du cirque du soleil! Par contre, taper au clavier à une main, c'est beaucoup trop long et inefficace, je ne m'y suis pas aventuré.

Mais voilà, c'est maintenant chose du passé puisque l'apprenti-maman que je suis s'est fait offrir un trésor de livre sur le sommeil par sa maman d'expérience...livre qui faute d'avoir donné l'idée à mon tout petit de faire ses nuits, m'a au mois donné LE truc pour réussir à le déposer un peu dans la journée, au moins le temps de ses siestes: le coucher alors qu'il n'était pas encore endormi, juste somnolent, afin qu'il s'endorme seul! C'est tout!! Et ça marche...parfois...depuis deux jours seulement...disons qu'il est encore fragile et que les rechutes sont fort probables...mais restons optimistes.

Donc je dois maintenant réapprendre à être en congé de maternité avec toutes les heures libres devant moi...bon, je ne le crierai pas trop fort, Sébastien a sans doute une liste de travaux à me suggérer pour occuper mes temps libres! En attendant, quelques photos qui résument bien mes dernières semaines: Émile dans mes bras!
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